Copenhague



Copenhague, Glyptothèque Ny Carlsberg, Inv. N° 1960. Exposée dans la "Festsal". Trouvée vers 1700 dans les jardins de la Villa Casali, aujourd'hui abattue, à Rome. Appelée "Antinoüs Casali" en référence à cette provenance. «Der Kopf wird von vielen für den schönsten gehalten» (Friedrich von Ramdohr, 1787)




Copenhague, Glyptothèque Ny Carlsberg, Inv. N° 779. Exposée dans la salle des Portraits romains. Provenance exacte inconnue. Trouvée vers la fin du 19ème siècle probablement aux environs de Tivoli. Acquise en 1889 par la Glyptothèque, de la collection Regnicoli, à Tivoli. «Fierce, decisive and dominant virility» (Royston Lambert, 1984)


Copenhague, Glyptothèque Ny Carlsberg, Inv. N° 1191. N'est plus exposée. Provenance exacte inconnue, probablement aux environs de Tivoli. Acquise en 1894 par la Glyptothèque. «Somewhat florid style and sensual depiction of the subject» (Royston Lambert, 1984)

Copenhague, Ny Carlsberg Glyptotek, Inv. . 3286. Portrait d’Antinoüs, reconnaissable à sa chevelure, retravaillé en portrait d’une jeune dame au début du 3ème siècle.



Copenhague, Musée national, Inv. N° 1024. Exposée. Acquise à Londres en 1878. «Besonders schlank und zierlich» (Hugo Meyer, 1991)

Delphes


Delphes, Musée archéologique, Inv. N° 1718. Trouvée à Delphes en 1894. (La première image montre la statue le jour de sa découverte) «Il semble, tant la chair est souple, qu'elle vive et palpite, et la poitrine vigoureuse semble gonflée d'un souffle sain et puissant. Les jambes sont fines et d'un galbe charmant» (Théophile Homolle, 1894)
Voyez également les répliques de ce portrait sur notre page consacrée aux copies modernes
Dresde



Dresden, Albertinum, Inv. N° AB.423, non exposée. Provenance exacte inconnue, mais plus que vraisemblablement le Serapeum de la Villa Hadriana. Achetée en 1728 à la maison Chigi en 1728, quand le prince Augusto [1662-1744] vendit la collection d’antiques de son père le prince Agostino [1634-1705] à Auguste le Fort [1670-1733], électeur de Saxe et roi de Pologne. Très célèbre durant tout le 18ème sièc! le – à une époque où la sculpture égyptienne était encore peu connue – elle fut d’abord identifiée à Isis, puis à un Sphinx. Ce n’est qu’au tout début du 19ème siècle qu’elle fut reconnue comme étant une tête Antinoüs. Exposée à Dresde dans le Palais du Grand Jardin dès janvier 1730, dans l’un de ses pavillons à partir de 1747, dans le Palais Japonais à partir de 1786, puis dans l’Albertinum à partir de 1894. Depuis 1915, malheureusement, cette tête n’a plus été vue que lors d’expositions temporaires (1977, 1999, 2002, et 2003 à 2006). «Die fast ans Weibliche gränzenden Formen konnten wohl dazu führen, Antinous zu verkennen (Konrad Levezow, 1808)
Duisburg (Allemagne)

Duisburg, Musée Wilhelm-Lehmbruck. Exposée. Statue en fer datée 1932, hauteur 770 mm, par le sculpteur espagnol Pablo Gargallo (1881-1934), inspirée de l'Antinoüs Farnese de Naples. «El Antinoo de Gargallo, expresivo y dinámico en su atadura de hierro es, a pesar de ella, de una suavidad y morbidez como si fuera di alabastro. La vivencia estética del último dios no podía perderse y, en pleno siglo XX, vuelve a presentarse, modernista, en una de las esculturas de hierro mas hermosas de la actualidad.» (Francisco de la Maza, 1966)
Eleusis (Grèce)



Eleusis, Musée archéologique, Inv. N° 5092. Exposée dans la salle IV. Trouvée en 1860 à Eleusis. «Eine Art würdevoller Gesammeltheit im Auge» (Hugo Meyer, 1991)

Florence

Florence, Musée archéologique. Inv. N° 1640. Antique tête en bronze, attestée en 1574 déjà, mais apparemment publiée pour la première fois en 1884. «Dieser schöne kleine Kopf zeigt einen ungewöhnlich weichen und kindlichen Ausdruck» (Lorents Dietrichson, 1884)


Florence, Musée national du Bargello. Inv. N° "Bronzi 97". Exposée à l'étage supérieur, au sein de la collection de bronzes. Attestée depuis 1676. Copie moderne du bronze antique conservé au Musée archéologique de Florence.



Florence, Galerie des Offices, Inv. N° 327. Exposé dans le "Second Corridor". Trouvé en 1671 aux environs de Rome, et pratiquement depuis lors exposé sans interruption aux Offices. «Buste très-beau & excellent : les épaules & les mamelles sont antiques, belles & de grande manière» (Charles-Nicolas Cochin, 1758)
3. image
© by Anna (Flickr.com)


Florence, Galerie des Offices. Inv. N° 364. Non exposée. Origine inconnue. Documentée depuis la fin du 19ème siècle à Florence.


Florence, Palais Pitti, Inv. N° 919. Exposé dans la "Salle de Bona".



Florence. Palais Pitti, Sans numéro. Exposé dans la "Salle de Daphné et Apollon". Origine inconnue. Attestée vers 1700.


Florence, Palazzo Vecchio, Museo Quartieri Monumentali. Première, sixième et septième photo© 2005 by Mary Harrsch

Florence, Galleria degli Uffizi, Inv 1914, n°99. Tête d’Antinoüs d’époque romaine, en marbre italien, exposée dans le couloir Vasari. Hauteur 48 cm, tête sans piédouche 30 cm. Dans les années 1950, la tête a été fixée sur une base étrangère en bardiglio. La date d’entrée dans la collection Medicis, est inconnue. Au 18ème siècle, il a été placé dans le Ricetto delle Inscrizioni, une salle des Offices. Dans les années 1930, lorsque le contenu de cette salle a été redistribué, la tête a été remisée en depot du musée jusqu’en 1973 ; alors, à l’occasion de la réouverture du Corridor de Vasari (Corridoio Vasariano), elle a été placée à l’endroit où elle se trouve encore aujourd’hui. Ce corridor est ouvert quelques jours par an seulement. Guido Achille Mansuelli: “Galleria degli Uffizi, 1961, pag.91, n.99”.



Florence, Palazzo Medici-Riccardi. Buste d´Antinoues d´ époque romaine appartenant à la collection initiée par Riccardo Romulo Riccardi (1558-1612). En 1689, la collection fut transférée au Palazzo Medici-Riccardi. Le buste est exposé dans une niche de la galerie du jardin, également connue sous le nom de "Galerie des stucs" du fait de la décoration baroque due à Giovan Battista Foggini (1652-1725.
Fulda (Allemagne)

Château de la Faisanderie près de Fulda. Petite tête de marbre (hauteur: 16,3 cm) provenant probablement d'une statuette. Cette tête pourrait avoir été trouvée dans les années 1920 lors de travaux de rectification du cours du Tibre aux environs de Rome, et acquise par le landgrave Philipp von Hessen; cependant, cette origine n'est pas prouvée, la tête n'apparaissant pour le première fois qu'en 1948 dans la littérature. Nous remercions la Kurhessischen Hausstifung Schloß Fasanerie de nous avoir permis de prendre ces photos pour leur usage exclusif sur ce site. «Ein zeitlos schönes Aussehen» (Helga von Heintze, 1968)
Gatchina

Gatchina (Russie), Musée National. Dans le salon Blanc du palais de Gatchina, situé à 45 km au sud de Saint-Pétersbourg, se trouve une statue en marbre noir inspirée par l’Antinoüs-Osiris des musées du Vatican. Elle a été sculptée en Italie par Antoine-Guillaume Grandjacquet (1731-1801), et placée dans le palais par son premier propriétaire, le comte Grigory Grigoryevich Orlov (1734-1783). La statue avait été achetée à Rome par le mécène russe des Lumières, Ivan Ivanovich Shuvalov (1727-1797), et était parvenue à Saint-Pétersbourg en août 1769. Catherine II l’offrit à son favori le compte Orlov ainsi que le domaine de Gatchina. Après sa mort, le palais revint à la famille impériale.

Hannovre (Allemagne)

Hanovre, Musée Kestner, Inv.N° 1935.200.774. Tête trouvée en Egypte. Acquise par le musée en 1935, de la collection von Bissing. Hauteur 18,4 cm, largeur 13,9 cm. Albâtre. «Es liegt noch etwas von der Seelenstimmung darauf» (Hans Jucker, 1961)
Hever Castle (Großbritannien)

Hever Castle (anciennement). Probablement achetée par Mr W.W. Astor en Italie vers 1900, et exposée à Hever Castle à partir du début du 20ème siècle ; emplacement actuel inconnu. «The head seems to have been worked over but is quite a good example» (Donald Strong, 1965)
Izmir (Turquie)

Izmir, Musée Archéologique. Statue découverte fin 1927 à Ephèse par l’équipe autrichienne qui fouillait le site depuis 1895. Des considérations techniques datent la statue des environs de 150 apr. JC. Elle est dite représenter Androklos, un chasseur mythologique ; ceci diffère de l’opinion exprimée par les conservateurs du musée. “Die Anlage des Kopfes und seine Umrahmung durch die üppig flutenden Lockenbüschel lassen keinen Zweifel darüber, dass der Bildhauer die Züge des Antinoos zum Vorbild genommen hat.“ (Walter Hahland, 1954)
Kansas City (USA)

Kansas City, Missouri, Nelson Gallery and Atkins Museum. Identifié par by C.C. Vermeule, 1960 mais contesté par de nombreux experts. Antinoüs est à peine reconnaissable que ce soit dans sa chevelure ou son expression.

Knole (Grande Bretagne)



Knole, collection privée, non exposé. La tête a été trouvée en 1769 dans le Pantanello de la Villa Hadriana par Gavin Hamilton [1723-1798] et achetée par Thomas Jenkins [1722-1798], qui la fit restaurer – nez et buste – peut-être par Bartolomeo Cavaceppi [1716-1799]. Acquis en 1770 à Rome par John Frederick Sackville [1745-1799], 3ème Duc de Dorset, et longtemps conservé à l’intérieur de château de Knole, le buste a malheureusement été exposé à l’extérieur durant la première moitié du 20ème siècle, où il a subi quelque corrosion due aux intempéries. Actuellement de retour dans les appartements privés du château, le buste n’est plus accessible et est l’un des portraits d’Antinoüs les moins connus. «Eine der besten Kopien der reiferen Bildfnissfassung» (Hansgeorg Oehler, 1980)

Londres


Londres, British Museum, Inv. N° 1899. Exposée dans la salle 85 (temporairement fermée). Tête (sur buste moderne). Trouvée en 1770 près de la Villa Pamphili à Rome. Appelé "Antinoüs Townley" d'après son propriétaire de 1773 à 1805, Charles Townley. «One of the finest remaining representations of Antinous» (Samuel Birch, 1861)

Londres, British Museum, Inv. N° 1900. Exposée dans la salle 85 (temporairement fermée). Origine inconnue. Léguée au British Museum en 1856 par Sir William Temple. «La más juvenil, la más sencilla escultura de Antinoo» (Fransisco de la Maza, 1966)

Londres, British Museum, Inv. N° 2655 (Catalogue Smith). Petit fragment (hauteur : 133 mm) d’un bas-relief moderne. Offert au British Museum par Sir William Hamilton vers 1800, exposé jusqu’au milieu du 19ème siècle, en réserve depuis lors.
Madrid



Madrid, Musée du Prado, Inv. N° 28-E. Exposé dans la salle LXXI. Connu sous le nom de Groupe d'Ildefonso. Le groupe original, daté entre le 1er s. av. JC et le 1er s. ap. JC, a été modifié au temps d'Hadrien lorsque la tête du garçon de gauche a été remplacée par un portrait d'Antinoüs. Probablement trouvé en 1621/23, attesté pour la première fois en 1623, le groupe a changé de mains de nombreuses fois avant d'arriver en Espagne en 1724 et le Prado en 1839. «Diese beyden Epheben waren mir immer höchst angenehm» (Johann Wolfgang von Goethe, 1812)
Voyez également les nombreuses copies modernes de ce groupe, particulièrement célèbre en Allemagne




Madrid, Musée du Prado, Inv. N° 60-E. Exposé dans la salle LXXIV. Buste. Déjà mentionné à Rome en 1540.


Madrid, Musée du Prado. Buste d’Antinoüs, œuvre d’un artiste italien inconnu du 16ème siècle. Le buste appartenait à Don Diego Hurtado de Mendoza (1504-1575), ambassadeur d’Espagne à Rome et Venise entre 1539 et 1553, où il assembla une collection de portraits de personnages romains.

Malibu (USA)



Malibu, Musée J. P. Getty, Inv. N° 72AA92. Provient probablement de la collection Pembroke, Wilton House, Angleterre.

Merida (Espagne)

Merida, Musée archéologique de Merida. Exposée. Tête trouvée à Merida en 1912, devant le temple dit de Diane. Très contestée, et présentée parfois comme une tête féminine. «Una persona en plena juventud, cuyos rasgos fisionómicos ya formados, constituyen el ideal incomparable de una belleza llena de majestuosa dulzura» (Maximilio Macías Liáñez, 1913)
Montauban (France)

Montauban, Musée Ingres
Munich


Munich, Collection Egyptienne, Inv. N° WAF 24. Exposée dans l'aile orientale du musée. Antinoüs en pharaon. Apparemment déjà connue à Rome au 16ème siècle «Der prachtvoll kräftige Körperbau ; die mächtige Brust und die athletisch ausgebildete Muskulatur» (Paul Wolters, 1910)



Munich, Glyptothèque, Inv. N° GL.286. Non exposée. Acquise au début du 19ème siècle. Origine inconnue. «Ein gering gearbeiteter Knabenkopf» (Adolf Furtwängler, 1900)




Munich, Glyptothèque, Inv. N° GL. 400, exposé dans la Römer Halle. Large fragment d’un buste, sans doute trouvé à Rome ou dans ses environs au milieu du 16ème siècle. Acquis à cette époque par le conte Mario Bevilacqua [1536-1593]. Lui et ses héritiers le conservèrent exposé dans leur palais de Vérone depuis lors. Acheté en 1811 par Louis, alors prince héritier du royaume de Bavière, pour la future Glyptothèque de Munich, où il fut exposé depuis son inauguration en 1830 jusqu’en 1939, et de 1972 à nos jours. Toutes les restaurations précédentes (épaule gauche, nez) ont été retirées au début des années 1960, mais sont encore visibles sur d’anciennes photos (les deux photos de gauche de la première ligne sont datées d’environ 1900).«Diese schöne Büste ist ein treues Bildniss des Antinous mit dem einfach über die Stirn geworfene ungekräuselten Haar, wie er es gewöhnlich getragen zu haben scheint» (Ludwig Schorn, 1830)